Le blog d’Arthur Hunt
Ce nom, Article 1, fait référence à l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits […] Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. ». Cet article fonde l’égalité des chances. L’idée est de permettre une liberté réelle, pour chacun, de construire son parcours selon son talent, son travail et ses aspirations. De plus, le collectif doit être au cœur de la réussite et de la reconnaissance sociale. Ce sont ces convictions que porte Article 1.
Nous souhaitons permettre une égalité des chances réelle du lycée à l’insertion professionnelle et, cela nous tient à cœur, promouvons une vision équilibrée de la réussite entre accomplissement personnel et engagement sociétal.
Cela a permis d’enclencher très vite une dynamique de changement d’échelle et de ciblage de notre mentorat : à l’époque nous accompagnions environ 2000 jeunes et Réussite Virale a généré un engouement très rapide pour le mentorat : les jeunes étaient confinés chez eux, n’avaient parfois pas accès à un ordinateur pour suivre les cours et, en parallèle, un besoin très fort de s’engager bénévolement a émergé en France. Nous avons donc croisé deux besoins, ce qui a fait le succès de notre plateforme : 3000 jeunes se sont inscrits en très peu de temps.
Cette expérience nous a permis de renforcer nos convictions :
- Nous sommes en mesure de proposer un programme de mentorat pertinent dès le lycée ;
- Le mentorat peut se démocratiser en France, à grande échelle ;
- Le digital est un moyen de massifier mais ça ne fait pas tout car nous avons un besoin de créer des communautés, du lien et de faire des ateliers
Pour les mentorés, la plateforme est ouverte à tous les jeunes de 16 à 25 ans qui sont scolarisés. Ils répondent à un questionnaire d’inscription pour identifier leur(s) besoin(s) et les filières dans lesquelles ils se trouvent.
Si on est mentor, c’est la même démarche, la même plateforme. Derrière, nous avons mis au point un algorithme de matching qui s’attache à faire correspondre des parcours. Ainsi, l’algorithme propose au mentoré le meilleur profil, adapté à sa situation.
Par ailleurs, nous effectuons des contrôles à intervalles réguliers (tous les 3 mois) auprès du jeune et du mentor pour nous assurer que tout se passe bien et savoir s’ils sont toujours en relation ou pas. Cela peut durer jusqu’à la fin de scolarité du jeune.
Pour les mentors, ce sont principalement des personnes en activité. En effet, le mentorat permet un engagement assez flexible, estimé à trois heures par mois, compatible avec une activité professionnelle. De plus, le format de la relation est au choix du mentor (téléphone, visio, SMS, présentiel quand cela est possible…). Il est important de rappeler que tout le monde peut être mentor.
Les entreprises souhaitent aussi faire du lien avec la jeunesse et avoir une plus grande diversité de profils dans leurs recrutements. En participant à un programme de mentorat, elles contribuent à changer les visages de la réussite et les jeunes qu’elles accompagnent sont de futurs collaborateurs qu’elles intégreront. Par ailleurs, cet investissement des entreprises influe sur leur marque employeur et renforce leur attractivité.
Enfin, certaines entreprises s’appuient sur le programme de mentorat pour ajouter des compétences et même les valoriser pendant l’entretien annuel d’évaluation. En effet, le mentor mobilise, par exemple, des compétences d’adaptabilité, de pédagogie, de curiosité, d’animation de groupe…