Le blog d’Arthur Hunt
À y regarder de plus près, les projets des dirigeants semblent plus concrets et ambitieux : 58% se voient se mettre à leur compte, 61% créer une entreprise et 65% devenir le PDG de leur entreprise actuelle. De leur côté, les encadrants ont des envies plus mesurées : moins d’un quart se projettent en free-lance ou en créateurs d’entreprise, et l’idée de prendre la tête de leur entreprise actuelle semble être un horizon inatteignable. Aussi, pour eux, le passage par le poste de cadre dirigeant apparaît comme une étape obligatoire, une rampe de lancement vers des projets plus ambitieux.
L’engagement à impact positif des entreprises est donc une première réponse, mais elle ne semble pas suffisante. En effet, les modèles managériaux sont appelés à évoluer en s’appuyant sur un socle de qualités jugées importantes par les répondants à l’enquête. Ainsi, des qualités comme l’éthique et l’honnêteté (98%), le respect et la considération portée aux collaborateurs (99%), la capacité d’écoute (98%) ou encore le leadership et la capacité à entraîner/mobiliser (97%) sont de plus en plus mises en avant.
Par-delà l’évolution des modèles managériaux, interroger l’organisation du travail au service des collectifs est un chemin à explorer pour proposer une expérience collaborateur enrichie et différenciante.