Le blog d’Arthur Hunt
Développer les postures de manager-leader et de manager-coach pour porter davantage le sens de l’activité, instaurer une culture systématique du feedback, penser les parcours de carrières pour permettre à chacun d’évoluer au sein de son organisation… sont autant de leviers au service de la motivation des collaborateurs.
Autre tendance dans les nouvelles organisations du travail : la semaine de 4 jours. Expérimentée de 2015 à 1019 en Islande, elle fait l’objet d’une expérimentation depuis le début de l’année 2022 en Espagne et de juin à décembre au Royaume-Unis. La Belgique quant à elle a sauté le pas le 7 octobre dernier en permettant aux travailleurs belges qui le souhaitent de travailler 4 jours par semaine sur une durée quotidienne de 9h30 de travail.
Soulignons toutefois que si ces nouveaux modes d’organisations du travail s’adaptent facilement à des populations CSP+ du secteur tertiaire, leur application à des activités des secteurs primaires et secondaires semble plus complexe, en particulier si l’on souhaite veiller à un principe d’équité entre les collaborateurs.
À l’image des étudiants d’AgroParisTech qui avaient déclaré en avril 2022 : « Nous ne croyons ni au développement durable, ni à la croissance verte, ni à la transition écologique, une expression qui sous-entend que la société pourra devenir soutenable sans qu’on se débarrasse de l’ordre social dominant. »
La tendance à la Grande Désertion vient amplifier la pénurie des talents rencontrée par les recruteurs. Les jeunes générations, les talents de demain, bifurquent avant même de se confronter au monde du travail, persuadés que leur engagement écologique est incompatible avec celui-ci.
Ainsi, plus que jamais, les organisations doivent devenir des espaces de résonnance pour les aspirations de leurs parties prenantes (collaborateurs, clients…). Elles ne peuvent plus seulement dire et faire ce que l’on attend d’elles mais doivent conduire des actions à fort impact, cohérentes avec leur identité et les valeurs individuelles et collectives de celles et ceux qui les font vivre.
Par ailleurs, soulignons que définir une stratégie RSE n’est pas un simple vernis au service de l’attractivité. En effet, l’étude RSE et compétitivité de France Stratégie nous apprend que les entreprises qui mettent en place une stratégie RSE augmentent en moyenne de 13% leur performance globale.