Le blog d’Arthur Hunt

Le principe : mettre en relation des étudiants, talents de demain, et des personnes ayant l’expérience du monde du travail, leur permettant ainsi d’élargir leur réseau professionnel, de développer leurs compétences et d’élargir leur champ des possibles. Dans cette relation chacun est gagnant.
Chloé Lanoë et Pierre-Alexandre COSLIN ont tous deux intégré le programme de mentorat DEMA1N.org de l’association Article 1 il y a un an et demi, respectivement en tant que mentorée et mentor. Ils ont accepté de nous partager leur expérience du dispositif.
PA : Je m’appelle Pierre-Alexandre Coslin, 32 ans, j’ai fait une prépa ECE aussi à Paris il y a bientôt 10 ans, puis une école de commerce à Marseille et maintenant je travaille depuis 5 ans comme consultant en Systèmes Informatiques sur Paris.
PA : J’ai découvert @DEMA1N.org par Instagram, en me faisant cibler par un contenu sponsorisé. Comme durant mes études au sein de ma prépa, nous avions souvent eu des anciens et des parents d’élèves qui venaient nous coacher, nous conseiller, nous motiver… Et que dans un coin de ma tête trottait l’idée de pouvoir à mon tour consacrer du temps pour aider des gens, je me suis dit « pourquoi pas, essayons ! ».
PA : Pareil, un an et demi. Deux semaines après mon inscription, j’ai reçu une notification qui m’informait qu’un profil correspondant à mon parcours et à mes activités était à la recherche d’un mentor et c’était Chloé. C’était rapide.
PA : Cela me permet, en tant que mentor, de voir comment les étudiants fonctionnent. C’est une manière de s’intéresser aux enjeux et aux problématiques qui ont évolué depuis que nous-mêmes avons été étudiants. C’est, finalement, une manière de « garder un contact ». Au sein de mon entreprise, cela me permet de rester empathique et compréhensif avec des personnes plus jeunes : on ne raisonne pas de la même manière, nous n’avons pas le même regard sur le monde, pas la même sensibilité… Il est important de prendre cela en compte.
C : Dans une précédente expérience de mentorat, où j’avais le rôle de mentor auprès d’autres étudiants qui passaient des entretiens oraux pour intégrer l’école, je me suis rendu compte que la relation mentor / mentoré est un échange. Lorsqu’on pose les bonnes questions à l’autre, on se les pose aussi à soi-même. Cela permet de prendre du recul sur notre parcours, nous-même… Donc peut-être que je lui ai apporté cela.
PA : Pour ma part, il s’agit plus de qualités humaines, d’écoute et d’empathie. Je me dis que je suis juste là comme un tremplin, je ne fais pas ça pour moi : je suis celui qui accompagne, qui aide. Aussi, cela a influencé mon rapport à l’accueil de jeunes en stage dans mon entreprise. Si cela devait avoir lieu, je serais plus sensible à leurs préoccupations, je m’assurerais qu’ils soient à l’aise.
PA : Si on veut devenir tuteur c’est qu’on a le temps et l’envie d’aider, qu’on a déjà les valeurs et les éléments pour faire un bon tuteur. Donc le seul conseil que je peux donner c’est « essayez ».