Le blog d’Arthur Hunt

À ce propos, Dominique Lhuilier, chercheuse en psychologie du travail au Cnam, déclarait que « le sentiment d’isolement est subjectif. Si on prend l’exemple du télétravail : on est seul à la maison et, pour autant, on peut se sentir relié aux autres. On peut, à l’inverse, faire partie d’une équipe et se sentir isolé. Ce qui nous relie aux autres au travail, c’est l’activité de travail (…). Pendant la crise, à certains endroits, les ressources accumulées – préalablement au télétravail – en termes d’expérience partagée du travail (la coopération, le lien aux autres, la production collective…) ont pu soutenir le fait de ne pas se sentir seul au travail. »
- La vocation : quelle est notre raison d’être ? que manquerait-il au monde si nous n’étions pas là ?
- L’ambition : quel(s) défi(s) souhaitons-nous relever d’ici 5 ans ?
- Les valeurs : quels traits de caractère nous définissent et nous rassemblent ?
- Les principes de management : en cohérence avec la vocation, l’ambition et les valeurs, comment responsabiliser chaque acteur et développer l’autonomie ?
- Les priorités stratégiques : à horizon 2 ans, quels axes de développement et quelles ressources choisissons-nous afin de canaliser nos énergies ?
- Les plans d’actions : quels sont les rôles, les responsabilités de chacun et dans quelle temporalité souhaitons-nous inscrire nos actions ?
Dans sa fonction de pilote, le manager est centré sur le « quoi faire ». Il fixe les objectifs, suit la mise en place des actions, les indicateurs. Il félicite, recadre et sanctionne chaque fois que nécessaire.
Dans sa fonction de coach, le manager est centré sur le « comment ». Il fait grandir ses collaborateurs et se préoccupe de leurs progrès. Il fait aussi grandir l’organisation en identifiant des pistes d’actions à mettre en œuvre sur les moyens.
Dans sa fonction de leader, le manager est centré sur le « pourquoi ». Il propose des ambitions, fixe un cap et donne du sens. Le manager se projette dans le futur et regarde à l’extérieur du cadre habituel.